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LA BIENVENUE

Bonjour. Prends une chaise. Des gâteaux. Et du lait. Mets un peu de musique. Tiens, voilà mon chat. Tu vois ici, c'est chez moi. Il fait un peu froid, le toit a des fuites, mais c'est chez moi, allez, je te fais la visite. Qui sait, tu pourrais finir par aimer l'endroit.

i love you more than your life

Fou Amour
Depuis longtemps, maintenant, l’amour est fou.
Il se moque bien de nous, l’amour est fou.
Il se jette sur nous, cet amour fou,
Il rit bien de nous, il nous frappe à la nuque,
L’amour est fou de violence,
Il nous transforme de sa folle puissance,
Pour que notre sang se teinte d’une autre couleur,
Et que plus jamais il se niche dans nos veines tranquilles,
Je vous le dis, attention, l’amour est fou.

Amour flou
Ambigu et amère,
Il t’en fera voir de toutes les couleurs
(Mais toi te n’en retiendra que le noir),
Sa perversité n’achèvera pas ton désir,
Et plus bouillantes encore seront tes pulsions,
De le sentir à tes côtés si ivre de sa malfaisance.
L’amour est violence,
Dans sa folie, il te fera croire que de vous deux, tu es le plus à plaindre,
Et bientôt tu seras responsable de tout,
De ta souffrance, de ton envie, de sa cruauté et de son indifférence
Fais bien attention s’il te plait car l’amour est violence.

Fout l’amour ! Fout l’amour !
Dans un coin sombre d’une ruelle,
Tape-lui dessus, vide ta colère !
Marche lui dessus,
Prends ta revanche !
Tu verras, tu verras, alors que tu l’aimeras,
Tu l’aimeras enfin comme il le faut,
Tu aimeras ça, faire souffrir l’Amour
Comme tous les jours il t’a fait souffrir.

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Ritournelle

Quand je vois le temps qui coule,
Inexorable,
J’aimerais lui dire d’arrêter,
«Arrête, arrête !
Mais enfin, qu’est-ce qu’il te prend !
Pourquoi tu ne prends pas un peu ton temps,
Pourquoi tu ne nous laisses pas vivre !
Arrête, mais arrête enfin !
Tu ne nous aides en rien,
Pars, pars, nous serions mieux sans toi,
Et sans tes idées sombres et tes humeurs,
Sans tes envies de grandeurs
Qui nous rendent tous perdants.»
Mais au lieu de ça,
Je reste coite,
Cloitrée dans le doux réconfort du silence,
Dans cette lâcheté qui m’immobilise.

Quand j’ai vu son emprise,
Je n’ai pu que sombrer,
Et pourtant, crois-moi, j’ai lutté,
J’ai essayé, pourtant, de vivre sans lui,
Mais il n’a rien voulu savoir,
Il est resté là, assis,
A détruire ma vie.

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hyperactive

Ma vie so passionnante @ 8:22 pm, December 10, 2009. 2 vers de Rimbaud.

Histoire de poster encore un peu avant 2010, je vous balance quelques trucs vite fait. J’ai pas encore la foi pour m’essayer à des grandes envolées lyriques sur ma vie ô combien désastreuse, alors tout sera très factuel. C’est pour combler ce vide de personnalité que depuis quelques temps, je déborde de projets. Déjà, je me suis embarquée dans la très complexe mais très drôle aventure du journal du lycée. Autant dire que le temps de chercher mon sujet, il était déjà temps de boucler. Résultat, me voici maquettiste. Vous savez, la maquette du journal, sa mise en page quoi, celle qui est forcément hideuse au final quelque soit nos efforts, parce qu’on a pas de budget, pas de temps non plus d’ailleurs, que c’est en noir et blanc, et parce que on est dans un lycée, donc que Mme la Proviseur doit vérifier que le tout ne dépasse pas les limites de l’acceptable. Alors voilà, je ris. J’ai envie de jeter l’éponge, pour me consacrer à d’autre chose. Les autres choses ? Déjà, clore ce dossier “deuil” qui trône sur mon bureau. Me vider dans une ultime nouvelle, puis, je sais pas moi, le supprimer ? Quand je serai vide, alors je pourrais me lancer dans les “choses sérieuses”, c’est-à-dire un projet de fanzine avec mon brother. Ne vous inquiétez pas, je n’y ferais certes pas des dessins à la souris. Il s’occuperait des illustrations et BD, et moi me lâcherait à écrire des âneries que je croirais très censées. Le tout sous un nom s’approchant de “Cul de Sac“. Apprendre la basse aussi, c’est sérieux, ça. Mon frère y tient, et j’ai sauté sur l’occasion. J’attends depuis si longtemps qu’il me fourre un instrument dans les paluches en m’encourageant. Au moins apprendre “I wanna be adored” des Stone Roses avant d’admettre ma défaite. Et puis après, et puis après quoi ? Après, filmer ce foutu scénario. Vous savez, ce film sans scénario qui me hante depuis que j’ai rencontré Big Apple. Et que j’ai enfin l’occasion de présenter à un cours d’audiovisuel (d’ailleurs, s’il n’est pas pris, je pense que je ne survivrais pas. C’est une histoire bien trop personnelle pour qu’on la traite comme une moins que rien. Du coup, j’hésite. Dois-je la présenter demain…?).

Respire.

Je vous ai dit, à part ça, que j’ai l’impression de ne plus dormir ? La fatigue physique, finalement, c’est bien peu de chose contre la fatigue mentale. Si quelqu’un a un remède autre que la mort, je suis preneuse. Je crois que je vais m’effondrer.

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Glouglou.

Bon. Le thème précédent sera resté seulement une journée pour le meilleur et surtout pour le pire. Prise d’une flemme monstre et étant incapable de fournir un thème potable, j’ai décidé de revenir non sans rancœur à ce design trop bleu. C’est agaçant, je le trouve moche, il me sort par les yeux, et puis je me répète ça, plus je suis incapable de faire mieux. J’aimerais avoir un thème tout fait, tout codé, performant, qui me mette de bonne humeur, hop, sans effort, sans réflexion à fournir, sans passer plus de trois minutes à l’installer. Mais que voulez-vous, on a pas toujours ce qu’on veut, je dire même qu’on a plutôt ce qu’on ne veut pas, sinon comment expliquer que je suis prise d’un hoquet tenace depuis 15 minutes ? Oui, merci, j’ai essayé de retenir ma respiration, bu trois verres d’eau à l’envers, enfoncé mon doigt dans l’oreille, mais rien à faire, ce hoquet est un salopiaud pas prêt de s’en aller, et pour sûr si Docteur House était là, il m’annoncerait ma mort prochaine due à ce même hoquet.

Mais ce n’était certes pas de ça que je voulais vous parler. Non, moi, je voulais faire un compte-rendu très subjectif de mon année de seconde. Parce que oui, c’est fini.

C'est notre dernier couplet, qui est plus triste.

Cette année, je me suis enfin faite de vrais amis. Je veux dire, une vraie bande d’amis. Ce serait mentir de dire que je n’en ai jamais eu avant ; c’est faux, c’est faux. Il y a bien évidement ma so sweet Joséphine (qui ne s’appelle comme ça que officieusement), qui restera à jamais la femme de ma vie, irremplaçable. Cette année, seulement, je n’ai pas eu à souffrir d’être entouré de gens qui ne m’aiment pas. Avec le recul, je me dis que je m’en fous un peu, que les gens de mon collège m’aimaient ou pas, vu que je ne les appréciais pas.

Cette année, je suis tombée dans une classe inimaginable. Vous voyez comment vous êtes un jour de rentrée. A attendre quelque chose, à espérer un je-ne-sais-quoi. A espérer ne pas être seul dans sa classe (par seul, bien sûr, on veut dire “sans amis”). Eh bien je vais vous apprendre quelque chose. La classe dans laquelle je me suis retrouvée est au-delà de toute espérence. C’est une classe où même si l’on arrive seul, on ne le reste pas longtemps. C’est une classe où chaque élève à son mot à dire, contribue au bien-être. J’irais même plus loin, c’est une classe où tout le monde s’apprécie, oublie les différences qui nous opposent. Je me rappelle les premiers jours. Je me disais que jamais je ne serais bien dans ce lycée. Que les élèves puaient tous le fric à plein nez, qu’on riait de mes vêtements, etc. Et bien ma classe est de celle qui vous accepte au bout de quelques phrases échangées.

Cette année, j’ai appris la tolérance. Je jure que c’est vrai, et que tout ce que j’avais appris avant,ce n’était rien. C’était du vent. Quand je relis les archives de ce même blog, parfois je me fais pas peu honte. Cette crainte que j’avais des “pouffes”. Comme si les êtres humains se réduisent à une coupe de cheveux, et à un slim. J’ai appris à voir au-delà. Je suis devenue amie avec des gens que je n’aurais jamais abordé de moi-même, l’année dernière. Je serais restée dans mon coin. Persuadée de ne rien manquer.

Cette année, j’ai compris que les premières impressions sont souvent faussées. “Don’t juge a book by its cover”. Ah. Oui, avant, je le savais déjà, mais je pensais que le bénéfice du doute ne s’appliquait pas à tous. Pourtant maintenant je sais, qu’au premier coup d’oeil, je trouve soit les gens extra-ordinaires, proches d’un Dieu, soit détestables. Bien sûr, certains que je pensais cons restent cons (enfin, pas toujours, donc), mais pour ce qui est des gens extra-ordinaires… ils s’avèrent que souvent, ils étaient décevants. Enfin non, humains. Et c’est une bonne chose, car maintenant que je sais ça, jamais plus il n’y aura d’autre Big Apple.

Cette année, j’ai fait trois courts-métrages plutôt risibles (sauf un). Le cinéma, c’est dur, et même si les mardis soirs je suis souvent rentrée en chouinant, découragée (à cause d’un certain mec, souvent), je continue sur cette route. L’année prochaine, ce ne sera plus trois, mais huit heures de cinéma, que j’aurais. Je vous montrerais bien le premier que j’ai fait cette année (le seul à peu près réussi, donc) mais pour celà j’attends le feu-vert de Cindy qui joue dedans. Cindy, si tu le veux bien, j’aimerais bien poster ce film ici. Ah, en fait non. Finalement non. J’ai pas trop envie qu’on voit nos noms. Sorry.

Cette année, j’ai dormi dans des champs. Le champs à vaches, qui, comme son nom l’indique, est rempli de vaches. Mais comme elles sont parfois absentes, on leur vole leur espace. Le champs à arbres, qui a un nom pourri donné on ne sait pas bien pourquoi par Axelle. La secte. Cette fois-ci, le nom est mérité. C’est une aumonerie qui semble abandonnée tout prêt du lycée. C’est toutà fait illégal d’y aller, et il faut passer par dessus un portail pour y aller, mais l’herbe y est si verte qu’on ne peut y résister. Et surtout, là-bas, il y a l’autel de la niaiserie.

Cette année, je me suis mise à la photographie sérieusement. Je me suis autorisée à y croire, comme n’importe quelle lycéenne tenant un skyblog. Très sincèrement, je ne sais pas où ça va me mener. Mais tant pis ; j’aime trop ça pour m’arrêter. Tant pis si je suis nulle, si mes clichés ne valent rien, s’ils n’ont un sens que pour moi seule, ça me vide la tête, et c’est la seule chose qui compte. (L’année prochaine, le club photo et donc son labo sont à moi !)

Cette année, j’ai commencé une nouvelle qui a de l’importance. Une nouvelle que je me dois de finir, contrairement à beaucoup d’autres. Elle représente assez bien ma vision de l’adolescence, donc il faut que je la finisse avant de ne plus être en plein dedans (certes, j’ai le temps).

Cette année, j’ai fait des fêtes. C’était drôle, parfois pas. Plus que les fêtes, ce qui restera gravé dans ma mémoire, c’est les après-fêtes. Quand on rentrait chez Camille, mais qu’on avait pas sommeil. Qu’on parlait de conneries qu’on ne peut imaginer qu’à une ou deux heures du matin. Une fois même, j’ai perdu toute dignité à cause de tequ paf. Finalement, c’était une bonne chose, pour savoir enfin ce que ça fait. Et aussi pour ne plus me donner envie de recommencer.

Cette année était indescriptible. Jamais je n’aurais pu croire qu’elle serait si réussie. Jamais je n’aurais pu croire m’attacher à tous ces élèves de seconde dix au point d’en pleurer le dernier jour. Jamais. C’était tellement bienque maintenant il ne me reste que ma nostalgie. Je me demande pourquoi, pourquoi les meilleures choses passent toujours si vite.

EDIT/ Le câble d’alimentation de mon ordinateur portable vient de s’auto-enflammer devant mes yeux pétrifiés. (D’accord, j’exagère, mais le câble s’est quand même mis à fondre avec entrain !) Certes, j’ai débranché l’ordinateur telle une enragée pour limiter les dégâts, mais rien à faire, je devrais repayer un câble, et encore, si j’en trouve un (oui, bon, forcément, mais genre sur l’apple store ils n’en parlent pas).

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