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Margot cette fille là...
.:Deuxième partie ~ Ambre:.
Chapitre 9 : Après la tempête...
"Où suis-je ?"
Les mots que je venais de prononcer résonait dans le sombre endroit
où je me trouvais. La première chose à dire sur cet endroit, c'est
que c'était noir. Tellement noir qu'aucune, ou presque, lumière
aurait put survir et montrer sa présence dans ce noir. Ma tête
vibrait, j'avais l'impression que mon crâne était un four micro-onde
ou ma cervelle brûlait. J'avais mal au front. Je toussait, je
vomissais... J'avais chaud, et froid en même temps. Jamais je
n'avais vécu un tel moment de torture. J'entendais des voix sans
comprendre d'où elle venait, et sans comprendre ce qu'elle me
disait.
Je tetais appeller au secours, mais quand j'ouvrais la bouche,
je toussais ou vomissais à m'en casser une côte.
A ce moment là, j'aurais aimé mourir plutôt que continuer à vivre
ça. C'était horrible, aucun mot ne pouvais décrire se que je ressentais.
Et ce lieu où j'étais, semblait perdu au milieu de nul part, un
endroit où même les sentiments les plus forts, comme l'amour ne
pouvait pénétrer.
Pire que tout, j'avais l'impression de tomber dans un puit sans
fond. La sensation était insoutenable, je patinais dans le vide.
De plus, j'avais toujours eut le vertige. Et tomber sans fin,
comme cela, me rendais folle. Je criais, hurlais. Je voulais qu'on
me sorte de là. Vraiment.
"Ambre... Ambre, tiens bon. Tiens bon je t'en pris ! Ambre je
t'aime Ambre. Reste avec moi."
Ces paroles eurent pour effet de me calmer immédiatement.
"Matthieu ? demandais-je. Matthieu ! Où es-tu, Matthieu ?"
Ne pas entendre de réponse me fit reprendre mes sanglots. Je courais,
si toutefois c'était possible en tombant, dans tout les sens,
en criant son nom. S'il m'avait répondu, jamais je n'aurai put
l'entendre. Un "bip-bip" régulier et lent, comme un métronome
résonait plus fort que tout. Je me pris la tête dans les mains,
en hurlant de toutes mes forces.
Puis une femme hurlait, pleurait. Je n'aurais pas put dire qui,
mes ses cris masquait les bip, se qui n'était pas peu dire, captèrent
mon attention. J'enlevais mes mains de ma tête et puis j'ai eut
l'impression que le sol devenait plafond. Je tombais toujours
mais tête en bas. Je sentais que le plafond, ou plutôt le sol,
était proche, et qu'il allait m'exploser ma tête d'une seconde
à l'autre.
Les bip bip se transformèrent en un seul bip qui ne s'arrêtait
pas et une lumière aveuglante apparut soudain sortit de nul part.
Je ne tombais plus et je savais exactement où aller. Maintenant,
tout me paraissait simple. J'avançais d'un pas décidé vers cette
lumière. Puis, sans le savoir, je regardais mes mains. J'étais
à présent terrorisée parce que je venais de voir. Du sang. Mes
mains était couverte de sang, mon sang. C'est alors que tout les
événements me revienrent subitement. Bruno qui me pousse... moi
qui ne sais pas bien nager... et cette pierre qui se rapprochait
inévitablement de ma tête...
Comme une terrible découverte que je ne pouvais nier, je comprit
que j'étais morte.
Chapitre 10 : Entre l'ombre et la lumière
Cette découverte m'affola. Je m'arrêtai de marcher vers cette
lumière. C'était impossible. Je ne pouvais pas être morte. Je
pris une profonde respiration douloureuse et j'analysai la situation.
Aussi invésemblable que ça puisse paraitre, les ténèbres et la
clairté vivait ensemble. D'un côté, le noir inquiétant où je me
trouvais quelques temps auparavant et de l'autre, la lumière,
éblouissante. Je ne savais pas ce que je devais faire ni où je
devais aller. Les deux côtés me faisaient peur. Je savais qu'après
ce choix, tout irait mieux, mais je ne savais pas le quel prendre.
J'avais toujours eu horreur du noir, n'importe quel monstre venu
tout droit de mes pires cauchemards pouvait s'y réfugier, attendant
le meilleur moment pour m'attaquer. Cette lumière n'est pas plus
rassurante : si mon hypothèse était juste, elle me conduirait
tout droit au paradis, ou peut-être même en enfer. Cette deuxième
solution pourrait être plus intéressante pour certains mais voilà,
je ne suis pas quelqu'un d'ordinaire. Je ne veux pas mourir. Je
ne veux pas aller ni dans l'ombre, ni dans la lumière ; je veux
rester entre.
Pour faire un choix, il faudrait que je sois calme et réfléchie.
Je m'assis et mis ma tête entre mes bras en lançant des appels
au secours.
"Matthieu... Matthieu je t'en supplie !"
Je répêtais cette phrase comme ci cette phrase elle-même allait
me rassurer.
"J'ai besoin de ton aide. J'ai besoin de ton amour !"
J'essayais de me calmer, mais c'était impossible. Je ne voulais
pas faire le mauvais choix.
Je n'avais plus mal, ou au moins la douleur devenait supportable.
Je me sentais pas tellement bien pour autant car j'avais l'impression
d'être dans ma tête. Sans doute étais-je sous respiration artificielle.
Cette pensée provoqua chez moi à moment des sanglots incontrolables.
Et si il voulait me débrancher ?
Je tournais brutalement ma tête avec mes mains sur mes oreilles,
comme ci je voulais chasser cette pensée.
Tout ce que je pouvais faire pour l'instant, c'était de me reposer.
Je n'avais pas vraiment le choix.
Alors que je m'allongeais, une voix douce d'un homme me dit qu'il
ne fallait pas que je m'inquiète et que j'allais m'en sortir.
Je priais pour qu'il dise vrai. Et doucement, je m'endormis.
Chapitre 11 : Souvenirs Oubliés
Je cours... C'est une belle matinée, le soleil brille. Je suis
dans un champs, celui de des grands-parents adoptifs de Margot.
Sa grand-mère nous regarde en souriant, elle aime voir heureuse
sa petite fille. Ma meilleure amie et moi couront comme des folles.
C'est les grandes vacances. Mon père ne voulait pas m'avoir dans
ses pattes car il allait à Venise avec sa chérie, rencontrée depuis
peu. J'ai six ans. Margot m'attrape. On rigole bien, ensemble.
Je lui dit que j'ai soif, elle me dit qu'il y a de la grenadine
dans la cuisine. Je cours vers la maison. La grand-mamie de ma
copine doit être à l'intérieur car elle n'est plus devant la maison
comme tout à l'heure. Je rentre, je me dirige vers la cuisine.
Je passe alors devant la salle à manger où j'aperçoit la mamie.
Je rentre pour lui faire un calin, j'adore vraiment la famille
de Margot parce qu'ils sont tous très gentils avec moi. Je me
précipite dans la pièce en criant :
"Mamie !"
C'est alors que je remarque qu'elle n'est pas seule. En effet,
elle parle avec un homme. Ce visage me dit quelque chose. Je recule
en m'excusant. Je trébuche et tombe.
Quelqu'un m'attrape par le bras. C'est Matthieu :
"Fais attention."
Nous sommes dans le bus. J'ai neuf ans. On vient de sortir de
l'école et comme tous les soirs, nous rentrons en bus. Je fais
la tête car j'ai une très mauvaise note à l'examen décisif pour
savoir si je pouvais passer en CM1. Je suis presque sur de redoubler.
"Avec un peu de chance, mon père s'en moquera.
- Sans doute, me répondit-il. Il n'a rien dit pour ton zéro en
discipline.
- C'est vrai. Il s'en fout de ce qu'il m'arrive.... Si je mourrait
demain, je ne suis même pas sûr qu'il soit triste... ou qu'il
le remarque !"
Mon ami prit un air gêné. De tout évidence, il était d'accord
avec moi. Je sentais des larmes couler sur ma joue. Matthieu les
remarqua et les essuya avec sa main.
"Pleurs pas Ab. Ton père est un crétin. Un jour, il se rendra
compte de sa terrible erreur en t'oubliant et en restant avec
cette pouf d'Aniston. Je suis sûr que demain ce sera fini entre
eux ! Ca ne tient pas, ils ne sont pas fait l'un pour l'autre.
- Ca fait tellement de jours que tu dis ça ! Ca fait maintenant
trois ans que je n'ai plus de vrai père. J'aimerai en avoir comme
toi ! Lui au moins, il n'abandonnera pas l'un de ses enfants...."
Il y eut une nouvelle secousse. Le train roula sans que Matt ne
dise quoi que ce soit et il s'arrêta enfin près de chez moi.
"C'est ton arrêt, Ab.
- Matthieu, j'ai pas envie d'y aller. Qui me dit qu'il va pas
redevenir violent ?
- Ok, tu peux venir à la maison, répondit-il d'un ton sage. Evitons
la violence."
Avec un déclic, la porte s'ouvrit. C'était "l'homme de la famille"
qui ouvrit.
"Allez, rentrer vite les enfants, je dois aller... voir une cliente.
Soyez sage en mon absence."
Le père de Matthieu parti rendant le paysage noir à cause de son
manteau.
Puis vint la lumière, éblouissante.
"Oops, excuse-moi, je ne savais pas que tu étais là. Tu n'es presque
jamais là de toute manière, expliqua la voix arogante d'Aniston.
- C'est ça, éteins et laisse moi... s'il te plait, répondis-je,
agacée.
- Ambre, il se trouve que cette chambre est désormais mon espace
de travail.
- Ah. Merci de m'avoir prévenue d'avoir transformée ma chambre.
Seulement aujourd'hui tu iras travailler autre part.
- Euh non, je ne crois pas, misstinguette.
- Je ne m'appelle pas misstinguette, d'accord ? Il se trouve que
je veux DORMIR, ok ? Alors je dors !
- Et il se trouve qu'il n'y a pas de place pour toi dans cette
maison."
D'un air ragueur, je me suis levée, j'ai pris mon sac et j'ai
mis un gros coup de pied dans la table. Ce coup fut tellement
fort que le meuble se brisa, envoyant balader le nouvel ordinateur
de ma belle-mère. Puis d'une vitesse impressionnante, Aniston
me prit part les cheveux, et me fit sortir de l'appartement en
me traitant de tous les noms. La porte claque, faisant voler mes
cheveux. Je ne réalise pas ce qu'il m'arrive. J'ai été effacé
ou quoi ? Je ne pense plus à rien, je cris mon désespoir. Un voisin
hurle pour me faire taire. Le visage moillé de larmes, je sors
de l'immeuble. Je marche dans la rue, pied nu, en pyjama, mon
sac sous le bras. Je suis une vagabonde, sans but, sans famille,
sans espoir. "Tant qu'il y a de la vie, il y a de l'espoir" répètais
la grand-mère de Margot pour nous consoler. Ce souvenir me fait
penser à mon amie de toujours. Elle habite dans la même résidence
que moi. J'y cours sans regarder derrière moi. Il doit être deux
heures du matin mais je sonne quand même. La porte s'ouvre brutalement.
Devant moi se tient un homme. Mais cet homme n'est pas le père
de Margot.
"Je... j'ai du me tromper... excusez-moi...., dis-je d'un voix
terrorisée.
- Pas de problème, jeune fille." répond l'homme avec un sourire
discret avant de refermer la porte.
Je pars d'un air désespéré vers l'abri-bus le plus proche et m'endort
sur le banc.
Chapitre 12 : Un dernier souffle
Je me réveille. Tout est noir. Qu'est-ce qu'il s'est passé ? Je
n'en sais rien. Suis-je toujours dans ma tête ? Ou n'étais-ce
qu'un horrible cauchemard ? Ma mémoire semble vide. Je me souvent
pas des dernières heures que j'ai vécu. Je me souviens de ce visage.
Ce visage que je connais. Mais je ne sais plus pourquoi. Cette
homme me fait peur. Je veux le chasser de mon esprit, qu'il disparaisse.
Qu'il me laisse tranquille. Je ne sais plus qui je suis. Je me
souviens du prénom "Margot". Est-ce mon nom ? Pourquoi est-ce
que la mémoire s'échappe de ma tête ? Plus j'essaye de me souvenir,
plus les souvenirs se cachent. Je me souviens d'enfants heureux
qui s'amusent. Sans doute j'ai une famille nombreuse, unie, qui
s'aime. Je ne suis sûre de rien. Je ne sais pas la tête de ma
mère. Une phrase me tourbillonne dans la tête. "Ne vous inquiétez
pas.". C'est raté, je m'inquiète. J'ai peur, j'ai perdu mes repères,
j'ai l'impression d'être un enfant naif et fragile. Mais quel
est mon âge, au juste ? Tant de questions sans réponse... Je ferme
les yeux, en espérant que la lumière serait allumée la prochaine
fois que je les ouvrirai. Je fais durer l'attente, redoutant d'être
encore bloquée dans ce noir. Ce noir qui me terrorise, que je
déteste. Est-ce que je suis morte ? Non. Je ne peux pas être morte.
Est-ce que je suis née ? Je n'en suis plus si sûre. Je suis un
ordinateur dont la mémoire a été effacée pour qu'on puisse tout
recommencer à zéro. Evidemment, on ne va pas me demander mon avis.
Suis-je folle ? Sans doute. Enfin si, j'en doute. Je ne sais plus
où j'en suis. C'est peut-être ça, la folie...
"Rendez-moi ma mémoire ! Je veux comprendre ! j'hurle intérierement.
Vous ne pouvez pas me laisser comme ça, qui que vous soyez !"
Et ce visage, ce visage ! Pourquoi me marque-t-il autant ? Est-ce
qu'il est important pour moi ? Pourquoi je ne me souviens pas
de mes parents, de mes frères, de mes soeurs ? Est-ce lui, mon
père ? Je veux comprendre, je eux savoir qui est cet homme.
"S'il vous plait, si vous m'entendez, donnez-moi le pouvoir de
comprendre ! Expliquez-moi !"
Je pleurs, ce que je sais faire le mieux. Je pleurs et je murmure
des demandes désespérées, des appels aux secours... Je mumure
des phrases qui me viennent pas la tête, sans queue ni tête...
Et dans un dernier souffle, je dis faiblement :
"J'ai compris."
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