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LA BIENVENUE

Bonjour. Prends une chaise. Des gâteaux. Et du lait. Mets un peu de musique. Tiens, voilà mon chat. Tu vois ici, c'est chez moi. Il fait un peu froid, le toit a des fuites, mais c'est chez moi, allez, je te fais la visite. Qui sait, tu pourrais finir par aimer l'endroit.

The First Five Minutes after Death

Ca fait un siècle que je n’ai pas posté ici. Et ceci est sûrement le dernier post. Une page se tourne, je veux du nouveau, j’ai envie de neuf. Quelque chose de pensé autrement, de designé de façon plus pratique, qui laisserait toute sa place aux photographies. Un nouvel endroit où je ne porterais plus le poids de ces années passées. Un nouveau blog lu par une sélection de personnes de confiance, et non plus accessible à n’importe quel élève de ma classe. J’ai besoin de réécrire librement, d’être présente quotidiennement. Je ne sais pas si vous êtes prêts à suivre mais moi je vais revenir. Un jour.

Si vous ne me connaissez que d’internet et que vous avez suffisamment de bon sens pour ne pas me suivre sur Twitter, vous ne devez pas encore savoir que je pars à Berlin. Pas très longtemps, deux mois seulement, quand même deux mois. J’ai aussi peur que je suis enthousiasme. Je n’ai jamais travaillé et ce sera ma première expérience professionnelle, en anglais. Je n’ai jamais quitté ma maison et je serai loin, deux mois, seule. Je ne sais pas si je vais tenir le coup, surtout que je ne vis pas les meilleures heures de ma vie en ce moment, mais je sais, au fond, que ce sera génial.

En attendant de pouvoir tout vous raconter, je peux au moins imaginer.

(more…)

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Freak show

Capture d'images troublantes @ 6:34 pm, November 3, 2012. 7 vers de Rimbaud.

Avant les vacances, nos professeurs nous ont emmené plusieurs jours au Musée des Arts Forains. Le but était de faire un reportage, un repérage graphique et photographique de ce lieu atypique. J’ai donc mitraillé pendant trois jours le musée, en faisant un peu n’importe quoi, un peu n’importe comment.

Voici des gifs animés (un peu bancales parce que photographiés sans pied de caméra) que j’ai fait avec quelques unes des photos prises là-bas. Je les aime bien parce que 1) ce sont des gifs, vive les gifs 2) ça reflète plutôt bien l’angoisse et la sensation de vertige que m’inspirent ce lieu pourtant destiné au divertissement et au rire.

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J’espère vous revoir bientôt, bisous.

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le revers de la médaille

Ma vie so passionnante @ 1:23 pm, October 6, 2012. 1 dormeur du val.

Coucou les copains, vous vous souvenez de moi ? Je sais que je suis une bloggeuse exécrable. Pire que tout, je vais vous expliquer pourquoi, me trouver des excuses.

Alors voilà, on commence par là. De une, j’assume mal ce blog, maintenant que plein de copinous de la real life viennent passer un temps plus ou moins long dessus, en trouvant plus ou moins d’informations compromettantes ici (je pencherais pour le plus, vous n’êtes pas sans savoir que chouiner sur mes malheurs intérieurs est une de mes activités favorites).

S’ajoute à cela que je ne crois plus pouvoir écrire comme avant, avec la même liberté (certes une liberté un peu torturée et torturante), en est la preuve cet article que je peine à écrire, je butte sur tous les mots, ça fait mal, je ne trouve plus le plaisir. Je sais pourtant qu’il n’est pas éteint, car jamais rien dans ma vie ne m’a semblé aussi essentiel qu’écrire, je me refuse donc d’avoir perdu un élément central de ma vie. Mais force est de constater qu’avec ma formation en arts appliqués on oublie les mots, on les délaisse. Pas une dissertation de demandée, tout juste deux trois exercices rapides faits pour la professeur de français. Je n’écris plus, on ne me demande plus que d’utiliser d’autres langages infiniment plus laborieux : le dessin, l’oral, ou depuis peu les codes de programmation.

Ce qui m’amène à mon troisième point de la honte de ce blog : depuis que j’ai commencé cette formation à Estienne (un BTS Design Graphique option Numérique), tous mes sites internet me semblent d’une nullité sidérante. J’ai appris que je codais (pas forcément ce blog, mais mon site principal, Miss Magix) comme on codait en 1998 (pourquoi 1998 ? je ne sais pas, j’ai appris à coder en 2004 pourtant), j’ai rougi de honte devant les propos de la prof, tout en savant pourtant pertinemment que j’étais la plus avancée en codage informatique de la classe… Je ne me sens plus bien sur ces sites qui me semblent tout d’un coup laids, ringards, démodés… et je préfère attendre d’en savoir plus sur le codage avant de tout refaire.

Enfin, dernière raison, la plus habituelle, la moins convaincante, je n’ai pas le temps. Malheureusement, cette raison est aussi la seule que je ne puisse changer grâce à un travail sur moi.

Je vais néanmoins essayer, de temps en temps, de vous montrer ce que je fais. Mais pas tout de suite, je suis désolée. Il y a encore un petit quelque chose de bloqué.

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Je parle par ta bouche et je ferme la mienne

Il y a un an je passais mon bac, ça me semble incroyablement loin, quand j’entends les terminales parler philosophie dans le métro, quand mon cousin me pose des questions par sms, c’est une autre vie, un autre temps, une autre personne.

A cette époque, je terminais péniblement mon second film, le plus important. J’étais aussi folle que le personnage que j’avais écrit, je parlais à travers sa bouche et fermais la mienne quand on se moquait de ma Clémentine, je me fantasmais une vie par procuration, même sa vie était mieux que la mienne, au moins était-elle belle, au moins avait-elle des amis, au moins était-elle persuadée d’être aimable et aimée.

Ce film, je l’ai fini, presque dans le sang et la sueur, en devenant complètement mon personnage, en m’isolant moi aussi dans mon délire, le délire de réussir à faire quelque chose qui en vaille la peine, le délire de finir un film entier seule, le délire de justifier d’avoir perdu à peu près tout, mes semblants d’amis, mes semblants d’activités.

Je l’ai fini et quand il a été fini, comme pour toutes les histoires que j’ai jamais écrit, il m’a semblé creux, vain, faux ; je me suis désespérée comme toujours d’avoir mis trop de moi dans le processus créatif, j’ai été honteuse le jour où il a été projeté d’en dire tant sur moi, et de dire le pire, toujours le pire.

Je l’ai fini avec une promesse de ne plus jamais y revenir, de laisser le cinéma derrière moi. J’avais été déçue encore une fois, alors j’ai abandonné, tu voulais que je fasse quoi ? Je fonctionne comme ça : excellence ou rien, avance avant que les autres se moquent. Je me demande encore pourquoi, suivant cette logique, j’ai encore la force et le goût à écrire des histoires, je proclame encore qu’un jour je publierais un livre. J’aurais bien aimé réaliser un film, tu vois, mais j’ai décidé, ce n’est pas pour moi.

C’est un film lointain. J’y ai passé un an dedans. Aujourd’hui je vais bien, je respire. Je me rends compte que je n’ai pas fait si mal, que je n’étais pas une victime et que je valais mieux. Je sais maintenant que j’étais mal entourée, non pas que ces personnes étaient méchantes, peu talentueuses ou obsolètes, juste que nous n’étions pas connectées. Un jour, Rukya m’a dit que quand elle avait rencontré Basil et Lieutenant, après seulement quelques semaines c’était comme si elles s’étaient toujours connues. Je connais maintenant ça : j’ai rencontré des gens extraordinaires depuis que ce film est achevé, je ne pourrais probablement plus jamais vivre sans eux, je ne m’imagine dans le monde adulte qu’avec eux à mes côtés, je les connais depuis peu et depuis si longtemps maintenant.

Depuis ce film, depuis Exposure, j’ai avancé sans regarder derrière, je me suis trouvée saine, je me suis trouvée belle, j’ai trouvé ma voie, je suis heureuse, heureuse, je suis loin de cet enfermement, de ce tournage étouffant où personne ne décidait rien mais où tout le monde imposait, je suis loin de ces 22m2 pour 7, de ces 12m2 pour 6, je suis tellement plus loin que maintenant je peux enfin regarder la scène entière, je peux regarder ce personnage autrement que comme un miroir, et je suis libre, libre d’être enfin ce que je veux.


Bonne chance à ceux qui passent leur BAC cette semaine. Bisous bisous.

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ensemble ils détestent la terre entière

Une petite bédé faite pour mes cours de MCR sur laquelle je me suis explosée les yeux de nombreuses heures. Elle a été faite pour présenter un binôme en volume (un paper toy quoi) dont je donnerais bien le patron mais je doute qu’il y en ai beaucoup ici qui possèdent une imprimante A3.

Voilà, comme c’était mignon toute cette haine partagée. Je suis désolée de ne jamais poster ici ou je suis désolée de ne poster que de la mierda (ce qui revient finalement au même résultat d’un blog d’une nullité sidérante et rarement atteinte). Je passe des entretiens pour des écoles durant tout le mois de mai mais après bébé c’est la liberté comme j’y ai rarement goûté, donc j’en profiterais pour revenir à mes anciens amours comme ce bloug. Allez souhaite moi la bonne chance et on se revoit le 5 juin, jour de fermeture d’apébé, avec de bonnes nouvelles on l’espère.

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Retrospective. »

 

12.05 Entretien com Olivier de Serres
14.05 Entretien com Renoir
21.05 Entretien photo Renoir
22.05 Entretien com Boulogne
07.06 Résultats APB
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